Ca faisait longtemps que je n'avais plus publié un billet...
*
C'est étrange. C'est la première fois cette année que j'ai laissé passer la date.
Pas que j'aie complètement oublié, ça, c'est impossible. Je pense tous les jours à toi, et je doute que ça change un jour.
Mais le jour anniversaire, les autres années, il valait mieux ne pas m'approcher. La mélancolie était tellement forte que ma compagnie était insupportable. Incapable de sourire, incapable de tenir une conversation.
Cette année, ça a été différent... C'est ce jour-là qu'on a appris que c'était un garçon.
Au lieu de penser au passé, on s'est tous tournés vers l'avenir. Et ce n'est que le lendemain que j'ai remarqué. La date était passée.
Tu es toujours dans nos cœurs, dans mon cœur. Et la douleur de ta perte brutale le sera toujours également. Mais la nouvelle génération arrive. Si tu avais encore été là, tu aurais été heureux d'apprendre qu'il y a enfin un garçon dans la famille : ton arrière-petit-fils.
Il s'appellera Antoine.
24 décembre 2010
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3 commentaires:
Les dates n'ont aucune importance, sauf pour les historiens.
Les anniversaires tristes sont à oublier.
Tant que ceux qu'on aime - même disparus - sont bien au chaud dans notre coeur.
Merci :)
Ce Castor parle d'or (quand il ne fait pas de contrepèteries idiotes...)
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